Édition du lundi 6 octobre 2014
Logement : la sur-occupation recule, mais les écarts se creusent
Une étude du Commissariat général au développement durable (CGDD) publiée vendredi fait le point sur les conditions d’occupation des logements au 1er janvier 2013.
On y apprend que la surface moyenne de logement par personne continue de progresser dans le pays : elle était en 2013 de 36,5 m² par personne. Cette hausse s’explique à la fois par « l’augmentation de la surface moyenne des résidences et la diminution de la taille des ménages ». Une importante disparité subsiste entre propriétaires occupants et locataires du parc social : les premiers disposent en moyenne de 40,6 m² par personne, et les seconds, de seulement 27,3 m². Les locataires du parc privé hors social disposent, eux, de 31,3 m²/personne.
Autre constat positif : la sur-occupation recule. La sur-occupation est mesurée en fonction d’une norme calculant la surface par personne. Elle est fixée par exemple à 27 m² pour un couple de deux personnes et à 49 m² pour une famille de 4 personnes. Ainsi calculée, la sur-occupation touchait en 2013 2,9 % des ménages, contre 3,3 % en 2009. Elle est beaucoup plus forte chez les locataires du parc privé (5,3 %) que chez les propriétaires occupants (1,6 %). La sur-occupation connaît un pic dans la tranche d’âge 30-40 ans – ce qui n’est pas illogique, cette période correspondant à l’âge moyen où les familles s’agrandissent. La sur-occupation, note le CGDD, est « essentiellement localisée en Île-de-France, où elle peut atteindre 21 % des résidences dans certains cantons ». La région PACA et la Corse sont également particulièrement touchés par la sur-occupation.
Enfin, l’étude constate un « creusement » de l’écart entre les revenus des occupants du parc locatif et les propriétaires occupants. Le revenu imposable moyen des locataires du parc social plafonne à 23 000 euros en moyenne, contre 47 600 euros pour les propriétaires occupants. De 2003 à 2013, le revenu moyen des propriétaires a nettement plus augmenté (+ 27 %) que celui des locataires (+ 17 %).
Cette étude a été réalisée à partir du fichier dit Filocom (Fichier des logements par commune), établi en croisant les données du fichier de la taxe d’habitation, le fichier foncier, le fichier des propriétaires et celui de l’impôt sur le revenu.
Télécharger l’étude Filocom/CGDD.
On y apprend que la surface moyenne de logement par personne continue de progresser dans le pays : elle était en 2013 de 36,5 m² par personne. Cette hausse s’explique à la fois par « l’augmentation de la surface moyenne des résidences et la diminution de la taille des ménages ». Une importante disparité subsiste entre propriétaires occupants et locataires du parc social : les premiers disposent en moyenne de 40,6 m² par personne, et les seconds, de seulement 27,3 m². Les locataires du parc privé hors social disposent, eux, de 31,3 m²/personne.
Autre constat positif : la sur-occupation recule. La sur-occupation est mesurée en fonction d’une norme calculant la surface par personne. Elle est fixée par exemple à 27 m² pour un couple de deux personnes et à 49 m² pour une famille de 4 personnes. Ainsi calculée, la sur-occupation touchait en 2013 2,9 % des ménages, contre 3,3 % en 2009. Elle est beaucoup plus forte chez les locataires du parc privé (5,3 %) que chez les propriétaires occupants (1,6 %). La sur-occupation connaît un pic dans la tranche d’âge 30-40 ans – ce qui n’est pas illogique, cette période correspondant à l’âge moyen où les familles s’agrandissent. La sur-occupation, note le CGDD, est « essentiellement localisée en Île-de-France, où elle peut atteindre 21 % des résidences dans certains cantons ». La région PACA et la Corse sont également particulièrement touchés par la sur-occupation.
Enfin, l’étude constate un « creusement » de l’écart entre les revenus des occupants du parc locatif et les propriétaires occupants. Le revenu imposable moyen des locataires du parc social plafonne à 23 000 euros en moyenne, contre 47 600 euros pour les propriétaires occupants. De 2003 à 2013, le revenu moyen des propriétaires a nettement plus augmenté (+ 27 %) que celui des locataires (+ 17 %).
Cette étude a été réalisée à partir du fichier dit Filocom (Fichier des logements par commune), établi en croisant les données du fichier de la taxe d’habitation, le fichier foncier, le fichier des propriétaires et celui de l’impôt sur le revenu.
Télécharger l’étude Filocom/CGDD.
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